Si les Africains veulent la démocratie, c’est à eux d’en payer le prix. Personne ne le paiera à leur place. Ils ne l’obtiendront pas non plus à crédit.

La politique s’affaiblit, la démocratie se réduit. Il faut réinventer beaucoup de choses. Ce n’est pas la politique qu’il faut changer, c’est le rapport à la démocratie, les modes d’expression.

La souffrance des Africains, ce n’est pas seulement qu’ils sont pauvres et que les blancs sont riches, mais bien que les lois qui sont faites par les Blancs tendent à perpétuer cette situation. (…)

Ce n’est pas très convaincant, 40 ans après, de dire que les problèmes de l’Afrique sont dûs aux frontières établies par des colons avec leurs casques contre le soleil, qui s’étaient contentés de tracer une ligne droite sur une carte.

Il nous faudra travailler très dur pour rattraper toutes ces années perdues, (…) parce que les dictatures n’ont aucun intérêt à l’éducation des peuples et préfèrent les maintenir dans l’ignorance et la soumission.

La France ne décline pas, mais s’accommode de la médiocrité.

Sans l’Afrique, la France va glisser vers le bas dans le rang de troisième puissance [ du monde ].