POINT PRESSE

PROJETS

Mémoire d’esclaves

Inscrite à l’agenda de l’UNESCO en 2004, la Journée Internationale du Souvenir de la Traite Négrière et de son Abolition (JISTNA) est célébrée le 23...

La banque de demain…

Afrology a lancé en 2020 un projet de création d’une banque d’épargne et d’investissement. La Banque de demain regroupe des africains de la diaspora répartis...

L’Afrique importe 70% de ses médicaments

Le continent ne produit que 3 % des médicaments consommés par ses habitants. Les chaînes d’approvisionnement pharmaceutique comptent de multiples intermédiaires, contribuant à ce que les médicaments vendus en Afrique subsaharienne soient souvent les plus chers du monde. Par ailleurs, l’Afrique présente la  plus forte prévalence de médicaments de mauvaise qualité (20%), non conformes aux normes et falsifiés, et dont sont victimes les patients, d’autant qu’ils se tournent souvent vers le marché parallèle.

Afrique : le continent noir importe plus de 70% des médicaments dont il a besoin pour un coût annuel de 14 milliards USD (BAD)

Au cours d’une conférence tenue à Kigali, le 14 décembre 2022, la Banque africaine de développement (BAD) a officiellement présenté sa nouvelle initiative en matière de la technologie pharmaceutique, à laquelle est associée l’Union africaine.

En effet, cette initiative vise, de manière générale, à renforcer la capacité de l’Afrique à produire des médicaments, des vaccins, à fournir des diagnostics et traitements thérapeutiques tout au long de la chaîne de valeur, et ainsi l’aider à développer son secteur pharmaceutique.

D’après les statistiques des experts de la Banque africaine de développement fournies sur le site web de l’institution bancaire, « l’Afrique importe plus de 70% des médicaments dont il a besoin pour un coût annuel de 14 milliards de dollars ».

Cependant, estiment ces experts, « changer la donne pour permettre aux pays africains de développer leurs propres capacités de fabrication de produits pharmaceutiques répondra exactement à des logiques de santé publique, stratégique et économiques ».

Padmashree Gehl Sampath, conseillère spéciale du Président du groupe de la Banque africaine de développement, Akunwumi Adesina, sur les produits pharmaceutiques et les infrastructures de santé, souligne que cette initiative a été conçue pour aider les pays africains à combler les lacunes technologiques dans la production locale durable.

« Les entreprises pharmaceutiques africaines se heurtent à trois obstacles spécifiques : l’accès à la technologie et au savoir-faire connexe pour la production, la mobilisation des ressources nationales pour la mise à niveau technologique et le manque de possibilités de diversification horizontale et verticale des produits. De nombreux risques technologiques doivent être couverts pour bâtir le secteur pharmaceutique africain, en abandonnant notamment l’approche produit par produit, qui fait courir des risques aux entreprises. », soutient Padmashree Gehl Sampath.

9 janvier 2023
Flory Musiswa/Stagiaire
Source: https://zoom-eco.net/