31 mars 2009: Au moins 300 immigrants clandestins venus d’Afrique se sont noyés au large des côtes libyennes
Au moins 300 personnes se sont noyées mardi au large des côtes libyennes alors qu’elles tentaient de quitter le continent africain. Selon l’organisation internationale des Migrations (OMI) citant les autorités de Tripoli, au moins un bateau a coulé. L’OMI estime que les immigrés venus d’Afrique tentaient de rejoindre l’Italie. Elle précise qu’il y a eu de nombreux départs de bateaux d’immigrés clandestins au cours des dernières 36 heures. Dimanche soir, un naufrage au large de la Libye, devenue un pays de destination et de transit, avait déjà fait 21 morts et plusieurs disparus. Source: http://www.tsr.ch
Bilan 2008
Même s’il n’existe pas de chiffres officiels de victimes lors des traversées depuis l’Afrique, l’association caritative italienne Fortress estime qu’au moins 1.502 personnes sont mortes en 2008 en tentant de rejoindre les côtes européennes, dans le détroit de Gibraltar, au large des îles Canaries, en mer Egée mais aussi dans les déserts d’Afrique.
Bilan 2006
Selon des estimations, le nombre de candidats qui ont péri, durant cette année, dans les eaux du Sahara est de 295 immigrés dits clandestins.
28 novembre 2006: Nouveau drame de l’immigration clandestine.
Onze corps de Marocains ont été découverts sur la côte de Boujdour. 21 autres personnes, dont notamment 8 mineurs, sont toujours portées disparues. Les candidats à bord de deux pateras se dirigeaient vers les Iles Canaries avant de faire naufrage. A bord de la première embarcation 24 immigrés illégaux et 20 occupants pour la seconde. Seuls 13 occupants ont pu échapper par miracle à une mort certaine. Les mauvaises conditions climatiques en Atlantique sont à l’origine des naufrages des deux embarcations. Les cadavres repêchés, dont un mineur de 14 ans, ont été transportés à l’hôpital Moulay Hassan à Laâyoune. Les deux pateras sont parties des eaux des provinces du Sud.
Octobre 2006: Ceuta-Melilla, plus de 8 morts – Les Espagnols en première ligne
Avec la multiplication des tentatives au cours de ces derniers mois, les méthodes de plus en plus offensives employées par les candidats, avec la liste des victimes qui s’allonge à mesure que croissent l’exaspération et le désespoir, enfin avec des débats européens toujours plus vifs sur les questions migratoires, ce dossier prend tout à coup une ampleur considérable. Les autorités espagnoles, en première ligne, envisagent d’adopter des mesures d’exception ou de raviver des accords conclus voici une douzaine d’années. En visite à Ceuta et Melilla, la vice-présidente du gouvernement espagnol a confirmé son intention de rapatrier les clandestins vers le Maroc. Maria Teresa Fernandez de la Vega n’a pas donné de précision sur le nombre, ni sur la nationalité des personnes concernées. Elle a indiqué que «le travail de coopération entre l’Espagne et le Maroc va s’activer à partir de maintenant» et que Madrid «va poursuivre une politique de coopération avec le Maroc en réactivant l’accord de 1992 de rapatriement d’immigrants», un accord quasiment tombé en désuétude. Rabat n’a pas réagi.
02 septembre 2005 – Immigration clandestine : au moins 58 Somaliens noyés
La BBCnews rapporte qu’au moins 58 personnes sont mortes noyées lors d’une traversée entre a Somalie et le Yémen ce vendredi 02 septembre 2005. Les 37 survivants ont affirmé que les 250 passagers des deux bateaux, menacés par des hommes armés, avaient été contraints de nager plusieurs kilomètres. Les migrants tentaient de rejoindre l’Europe via le Yémen.
19 août 2006: Au moins 10 noyés dans un drame de l’immigration clandestine en Italie
BERNE – L’île italienne de Lampedusa a été confrontée à un nouveau drame de l’immigration clandestine, avec la mort d’au moins 10 personnes noyées en tentant de regagner ses côtes. Près d’une centaine d’hommes et de femmes étaient à bord de leur embarcation. Dix cadavres avaient été récupérés à 09h30 et 70 personnes sauvées du naufrage, a indiqué à l’AFP un responsable de la Capitainerie de Palerme (Sicile), qui coordonne les opérations de secours. Sur les dix corps repêchés, quatre sont des femmes et six des hommes. On évoque une erreur lors de l’arraisonnement du navire.
03 août 2006 : 28 clandestins subsahariens décèdent en tentant de rallier les Canaries
Vingt-huit clandestins subsahariens ont été retrouvés morts, le 1er août 2006, au nord d’El-Ayoun, chef lieu du Sahara occidental, après le naufrage de leur embarcation. Ces derniers jours, des bateaux chargés d’immigrants ont afflué aux Canaries. Une arrivée massive due, en partie, à une baisse du contrôle maritime causée par la suspension d’une patrouille dans les eaux mauritaniennes.
29 juillet 2006 – ROME – AFP: Treize clandestins morts entre la Libye et l’Italie
Treize candidats à l’immigration clandestine sont morts durant un voyage de Libye vers l’Italie, ont raconté samedi des rescapés, sauvés par des navires italiens au large de l’île de Lampedusa, selon l’agence Ansa. Sept des 14 candidats à l’immigration clandestine qui ont survécu ont été hospitalisés dans un état grave, dont deux dans le coma. Ils ont été transportés à l’aide de quatre hélicoptères à Palerme, en Sicile. Leur navire se trouvait à la dérive, sans nourriture ni eau, depuis 20 jours, selon la même source.
Madrid – 28 juillet 2006: Quatre émigrants morts en tentant de rallier les Canaries
Quatre émigrants clandestins sont morts en tentant de débarquer sur l’archipel espagnol des Canaries, portant à 16 le nombre d’émigrants décédés depuis le début de l’année en tentant de gagner l’Europe, a-t-on appris auprès de la garde civile de Santa Cruz de Tenerife. Par ailleurs, 300 émigrants ont débarqué en 24 heures dans l’archipel et une centaine était toujours au large, à environ 120 km de la petite île de Gomera, a indiqué un correspondant de l’AFP.
Canaries – 26 juillet 2006: un second clandestin subsaharien trouvé mort à bord d’une embarcation
Un immigrant subsaharien a été trouvé mort à bord d’une pirogue de pêche chargée de 110 candidats à l’émigration clandestine, à son arrivée, sur la côte de la petite île canarienne de la Gomera, ont indiqué les autorités locales. Six autres occupants de ce « cayuco », qui manifestaient des signes d’hypothermie ont été évacués à l’hôpital. Le « cayuco »a été localisé à 30 miles au sud de l’île avec 110 personnes à bord, selon des sources de la sous-délégation du Gouvernement de Santa Cruz de Tenerife, citées par des médias locaux.
28 juin 2006 – MAROC – PANAPRESS
3 morts et 13 disparus dans le naufrage d’une embarcation
Trois Marocains, qui tentaient de joindre clandestinement les îles Canaries (Espagne), ont trouvé la mort dans le naufrage de leur embarcation, tandis que 13 autres passagers sont portés disparus. Les corps des trois hommes ont été découverts sur une plage, à 200 kilomètres au nord de Laâyoune, capitale du Sahara occidental. Un seul passager a survécu au naufrage du bateau.
04 Mars 2006 – La Mauritanie, nouvelle porte pour l’Enfer
Les candidats à l’immigration ont trouvé une nouvelle porte vers l’Europe : Nouadhibou, dans l’extrême nord-ouest de la Mauritanie. Le week-end du 4 mars 2006, deux naufrages d’embarcations clandestines, parties des côtes mauritaniennes à destination des Canaries, ont fait plus de 40 morts. Ils mettent en lumière un phénomène récent : depuis plusieurs mois, les immigrés subsahariens qui souhaitent rejoindre l’Europe se massent dans la ville de Nouadhibou, au nord-ouest de la Mauritanie. Ils seraient plus de 10 000 candidats au départ.
Avant 2006
23 décembre 2004, 20h23
Treize morts dans un nouveau drame de l’immigration clandestine
Treize Africains sont morts jeudi lors de leur traversée clandestine vers l’archipel espagnol des Canaries, où affluent chaque année, au péril de leur vie, des milliers de victimes d’un trafic d’être humains organisé à partir des ports d’Afrique de l’Ouest. Les treize hommes ont été retrouvés, au large de l’île de Fuerteventura, morts de froid, dans un barque à la dérive qui transportait au total 43 personnes dont quatre ont dû être hospitalisées en raison de leur grave état d’hypothermie.
L’un des survivants a raconté à un photographe de l’AFP que les immigrants avaient fait le voyage, par des températures glaciales, le corps à demi plongé dans l’eau qui avait envahi tout le fond du bateau. L’embarcation avait quitté lundi en début de soirée la côte africaine, a-t-il ajouté, sans vouloir préciser davantage leur point de départ.
Depuis le début 2004, en comptant les 13 morts retrouvés jeudi, au moins 133 personnes sont mortes ou portées disparues lors de traversées d’embarcations assurant le trafic d’immigrants clandestins entre l’Afrique et l’Espagne, selon une compilation des données officielles espagnoles.
L’archipel des Canaries, au large du littoral atlantique du Maroc, est avec le détroit de Gibraltar le principal accès maritime des réseaux d’immigration clandestine vers l’Espagne.
Les autorités espagnoles ont récemment développé la surveillance des ports d’Afrique de l’Ouest, où se sont établies des mafias qui affrètent des navires-poubelle pour transporter en masse et à prix d’or des clandestins vers l’archipel des Canaries, à proximité duquel il sont le cas échéant abandonnés à leur sort à bord de petites embarcations de fortune.
Les autorités espagnoles avaient confirmé début décembre qu’elles surveillaient un navire ancré en Sierra Leone, soupçonné de vouloir embarquer entre 500 et 1.000 de clandestins originaires de différents pays africains.
Mi-décembre, le quotidien El Pais avait affirmé que sept bateaux prêts à partir aux Canaries étaient ainsi sous surveillance dans les ports de Freetown (Sierra Leone), Abidjan (Côte d’Ivoire), Accra et Takoradi (Ghana).
Selon une étude gouvernementale publiée en août, les mafias de l’immigration, qui opéraient jusqu’à récemment essentiellement à partir des côtes marocaines, commencent à utiliser comme têtes de pont des pays du golfe de Guinée tels que la Sierra Leone, la Guinée Conakry, la Guinée Bissau ou le Sénégal, en réponse à la surveillance hispano-marocaine accrue du détroit de Gibraltar.
Le 15 octobre, le M.V. Polar, un bateau en provenance d’Afrique de l’Ouest transportant 176 clandestins, avait été arraisonné aux Canaries.
En août dernier, le préfet des Canaries avait annoncé l’arrestation à Freetown du capitaine et de l’équipage du Hollgan Star, un navire poubelle qui s’apprêtait à transporter moyennant entre 1.500 et 2.500 dollars chacun quelque 500 clandestins africains vers les Canaries.
4 octobre 2004, 17h35
Naufrage d’un bateau de clandestins au large de la Tunisie: 22 morts, 42 disparus
TUNIS (AP) – Un bateau transportant des clandestins, en majorité marocains, a fait naufrage au large des côtes tunisiennes: 22 passagers ont péri et 42 sont portés disparus, a rapporté lundi l’agence tunisienne de presse TAP. Onze personnes ont été repêchées saines et sauves.
<>L’embarcation, apparemment en surcharge, transportait 75 clandestins: 70 Marocains et cinq Tunisiens. Elle se dirigeait vers les côtes italiennes proches du littoral tunisien. Elle a fait naufrage une heure après le départ de la localité de Chott Mériem, dans le « gouvernorat » de Sousse, à 150km au sud-est de Tunis, a précisé d’agence. Selon les premières investigations, les naufragés marocains étaient entrés légalement en territoire tunisien. Ils faisaient partie d’un groupe de 280 personnes qui projetaient d’immigrer clandestinement en Italie, ajoute la TAP.
21 septembre 2004, 19h25
Naufrage d’un bateau de clandestins au large des côtes tunisiennes: cinq disparus et six rescapés
TUNIS (AP) – Cinq personnes sont portées disparues et six autres ont eu la vie sauve à la suite du naufrage au large des côtes tunisiennes d’une embarcation transportant des immigrants illégaux vers l’île italienne de Lampedusa, rapporte mardi le quotidien « Assabah », qui précise que le drame est survenu le week-end dernier.
Surchargée, avec à bord 11 personnes, tous des ressortissants tunisiens, la barque longue d’à peine 2,5 mètres, n’a pas résisté aux mauvaises conditions climatiques et a sombré à 15 milles marins du port de Kélibia, situé à 110km au sud-est de Tunis, selon le journal.
Alors qu’ils étaient accrochés aux débris de leur embarcation déchiquetée par les vagues, les rescapés, parmi lesquels se trouvaient un enfant de 11 ans, ont dû leur salut au passage d’un navire étranger qui les a repêchés, avant de les livrer aux autorités maritimes aussitôt alertées.
13 aout 2004
Un bateau d’immigrants chavire aux Canaries: une noyée, 32 disparus
MADRID (AFP) – Au moins une femme s’est noyée vendredi et 32 personnes sont portées disparues après le chavirement d’un bateau transportant des immigrants près de la côte de Fuerteventura, dans l’archipel atlantique des Canaries, a-t-on appris auprès de la garde civile locale. Interrogée par l’AFP depuis Madrid, la garde civile de Las Palmas de Gran Canaria a fait état d’un bilan « très préliminaire d’un mort, une femme qui s’est noyée » mais également de 32 disparus, tandis que 6 personnes ont pu être sauvées après être tombées à l’eau. Le naufrage d’immigrants clandestins le plus meurtrier jamais survenu en Espagne avait fait 36 morts le 25 octobre 2003 dans la baie de Cadix (sud de l’Espagne). (…)
Au moins 45 personnes sont mortes noyées depuis le début de l’année en tentant d’immigrer clandestinement en Espagne et 119 avaient péri en 2003.
9 aout 2004
Deux passeurs africains arrêtés par la police sicilienne après la mort présumée de clandestins
ROME (AP) – La police sicilienne a annoncé lundi l’arrestation de deux passeurs africains présumés, après la découverte au large de la Sicile d’un bateau chargé d’immigrants clandestins, dont plusieurs auraient péri pendant le voyage.
Un cargo avait croisé la petite embarcation, longue de 15 mètres, en Méditerranée, à 185km au sud-est de Syracuse en Sicile, selon Gennaro Semeraro, responsable de la police de Syracuse. L’embarcation, à bord de laquelle se trouvaient 73 personnes, a été remorquée dimanche par le navire jusqu’à Syracuse dans le sud-est de l’île.
D’après Gennaro Semeraro, 73 personnes se trouvaient à bord du bateau quand il a été remorqué. Une personne a été immédiatement évacuée vers Malte pour y subir des soins médicaux et une autre est morte à son arrivée en Sicile. Les rescapés ont raconté à la police que plusieurs autres étaient morts lors de la traversée. Leurs cadavres auraient été jetés par dessus bord.
Un couple a raconté que leur enfant était mort pendant le voyage et qu’ils avaient dû l’abandonner dans la mer, a rapporté sur Sky TG24 un responsable de la police de Syracuse, Vincenzo Mauro. Selon la chaîne de télévision, le petit garçon venait juste d’avoir un an. « Ils nous ont raconté comment ça s’est passé, les problèmes de santé du bébé, causés par les difficultés de la traversée et le manque de nourriture et d’eau ».
samedi 5 juin 2004
Immigration clandestine: six morts dans un naufrage au large des côtes tunisiennes
TUNIS (AP) – Six candidats à l’immigration clandestine en Europe ont trouvé la mort et quatre autres sont portés disparus à la suite du naufrage de leur embarcation au large des îles Kerkennah, situées sur la côte du centre-ouest tunisien, apprend-on samedi de sources sécuritaires à Tunis. (…)
Dans un communiqué, les services de sécurité affirment avoir été alertés vendredi par le commandant d’un bateau de pêche tunisien du naufrage d’une « petite embarcation » dans cette zone. (source AP)
mardi 4 mai 2004
Immigration: un mort et une trentaine de rescapés africains au large des côtes tunisiennes
SFAX, Tunisie – Un Soudanais a péri et 32 autres personnes de diverses nationalités africaines ont été sauvées mardi par la marine tunisienne au large de Sfax, un port du pays, lors d’une tentative d’immigration clandestine vers l’Europe, a rapporté l’agence tunisienne TAP.
Les rescapés, 22 Soudanais, 11 Ivoiriens et un Libérien, se trouvaient à bord d’un zodiac lors de l’intervention des gardes-côtes tunisiens qui ont repêché le cadavre d’un autre Soudanais. (source AP)
Islamabad demande réparation à la Macédoine pour la mort de 6 Pakistanais
02.05.04
Le Pakistan a demandé dimanche des réparations à la Macédoine, après que celle-ci eut reconnu avoir tué six Pakistanais et un Indien, en 2002, pour améliorer son image dans la lutte contre le terrorisme. La police macédonienne a conclu vendredi, après enquête, que six immigrants pakistanais et un immigrant indien, tués en 2002 en Macédoine, avaient été liquidés « à des fins politiques ».Les sept immigrants avaient été accusés à tort de préparer des attentats contre des ambassades occidentales à Skopje. (source AFP)
samedi 1 mai 2004
La Macédoine reconnaît le meurtre maquillé en opération anti-terroriste de sept immigrants pakistanais
SKOPJE, Macédoine (AP) – Les autorités macédoniennes ont reconnu vendredi avoir tué sept immigrants pakistanais innocents, qu’elles ont ensuite accusés d’être des terroristes, dans le cadre d’une opération destinée à prouver que le pays participe à la lutte contre le terrorisme international. (…)
L’opération « Rastanski Lozja », du nom de la localité où les sept Pakistanais ont été tués, avait été menée en mars 2002 par une unité d’élite de la police macédonienne qui avait affirmé avoir éliminé un groupe terroriste qui prévoyait des attentats contre les ambassades internationales et les représentants de pays étrangers en Macédoine.
Elle faisait partie d’un projet visant à promouvoir la Macédoine comme un acteur à part entière de la lutte contre le terrorisme international. Selon le plan établi, les sept hommes, qui étaient en fait des immigrants clandestins, ont été enlevés en Bulgarie, amenés en Macédoine et froidement abattus à Rastanski Lozja à cinq kilomètres au nord-est de la capitale Skopje.
mardi 10 février 2004
Naufrage de deux bateaux de clandestins: 16 morts et 20 disparus
LE CAIRE (AP) – Deux bateaux transportant des émigrés clandestins ont chaviré en mer Méditerranée. Seize personnes se sont noyées et 20 autres sont portées disparues, a annoncé mardi la police égyptienne. (…)
Reda Mohammed Youssef a rapporté que les bateaux reliaient la Libye à l’Italie lorsqu’ils ont été pris dans une tempête. Un navire russe qui se trouvait sur zone l’a secouru, ainsi que trois autres personnes, et les a conduits à Malte, où ils ont été hospitalisés. Reda Mohammed Youssef a dit qu’il savait que 16 des 40 personnes à bord des deux embarcations s’étaient noyées, a affirmé le policier. Il ignorait ce qu’il était advenu des 20 autres.
Les 40 candidats à l’immigration venaient de Met Nagi, une ville du delta du Nil située à environ 120km au nord-est du Caire. Des centaines d’habitants de cette ville ont réussi à rejoindre l’Italie ces cinq dernières années, selon le policier. Les 40 Egyptiens avaient versé au moins 15.000 livres égyptiennes chacun (1.900 euros) à deux passeurs au Caire pour qu’ils les fassent gagner l’Italie via la Libye. En Libye, un troisième passeur leur avait fourni les deux petits bateaux pour la traversée. AP
dimanche 11 janvier 2004
Nouveau drame de l’immigration clandestine: entre 21 et 28 morts en mer Adriatique
TIRANA (AP) – Quatre navires, un avion et un hélicoptère ont vainement poursuivi dimanche les recherches en mer Adriatique pour tenter de retrouver les personnes portées manquantes après le naufrage, la veille, d’une embarcation qui transportait des Albanais cherchant à se rendre illégalement en Italie.
Le bilan officiel de 21 morts risquait fort de s’alourdir, des familles albanaises faisant état de sept disparus, ce qui pourrait porter à 28 le nombre total des victimes, qui ont apparemment succombé aux basses températures. Selon Florian Serjani, porte-parole du ministère albanais de l’Intérieur, ces sept personnes ne font partie ni des 21 morts, dont 20 ont pu être identifiés, ni des 11 survivants.
Sur la base de cette information, certains craignaient qu’un second bateau ait également chaviré, aggravant encore le bilan du naufrage de samedi matin au large de la péninsule de Karaburun, près de Vlora (140km au sud-ouest de Tirana). (…)
Tragique odyssée de clandestins au large de l’Italie
Entre 60 et 80 Somaliens seraient morts de faim sur une barque.
Par Eric JOZSEF
mardi 21 octobre 2003
Rome de notre correspondant
«Un enfer dantesque…» Commandant du petit chalutier Sant’Anna qui a repéré, dimanche soir, le navire chargé d’immigrés clandestins à la dérive dans le canal de Sicile, Stefano Valfré n’a pu cacher son effroi : «Les corps des immigrés étaient empilés les uns sur les autres, on ne distinguait pas les morts des vivants. Nous apercevions seulement les bras de certains d’entre eux qui se tendaient vers nous pour demander de l’aide…»
Corps squelettiques. Après une trêve qui a duré l’espace d’un été, les débarquements de petits rafiots et autres embarcations de fortune en provenance d’Afrique a repris au sud de la Sicile, avec son cortège de morts et de disparus. Hier, seules quinze personnes, d’origine somalienne ont été sauvées après que leur navire parti de Libye eut été repéré à cinquante milles nautiques de Lampedusa, l’île la plus méridionale d’Europe. Quinze corps gisaient au fond du bateau. Des dizaines d’autres auraient été balancés à la mer par les survivants. Au total, entre soixante et quatre-vingts personnes seraient mortes de faim et de froid dans cette nouvelle traversée tragique. Partis au début octobre, les candidats au voyage espéraient atteindre les rives italiennes au bout de trois ou cinq jours. Affrontant le mauvais temps et une avarie de moteur, la petite barque de douze mètres a dérivé pendant près de vingt jours sans vivres suffisants et sans le moindre instrument de navigation. «Quand nous nous sommes approchés, nous avons trouvé des corps réduits à l’état de squelettes», a raconté Stefano Valfré.
Désespérés. Déjà, vendredi dernier, vingt-cinq immigrés africains étaient arrivés exténués à Lampedusa après avoir perdu en route onze de leurs compagnons de voyage dont trois petites filles dont les corps ont été jetés à l’eau par leurs parents désespérés.
En attendant, une nouvelle barque chargée de neuf autres clandestins a été arraisonnée, hier matin, à moins d’un kilomètre de Lampedusa, et sept autres immigrés ont rejoint la rive à la nage.
© Libération
samedi 21 juin 2003
Naufrage en Tunisie: 200 clandestins disparus, poursuite des recherches
SFAX (Tunisie) (AFP) – La Marine tunisienne a poursuivi toute la nuit de vendredi à samedi, sans succès, ses recherches pour tenter de retrouver des survivants parmi les 200 clandestins toujours portés disparus à la suite du naufrage de leur bateau, a-t-on appris au port de Sfax (centre). Ces recherches se poursuivaient samedi matin, mais le bilan était inchangé par rapport à vendredi soir, à savoir 12 noyés, près de 200 disparus et 41 rescapés, a indiqué à l’AFP le colonel Noureddine Chaâbani, directeur des Frontières maritimes de la Garde nationale. (…)
Les rescapés ont fait un récit dramatique de leur traversée, affirmant que le bateau était en « mauvais état et surchargé », certains affirmant avoir dû nager durant cinq heures avant d’être secourus par des bateaux de la marine tunisienne. Les rescapés, apparemment en bonne santé, sont originaires du Mali, du Ghana, du Liberia, de Somalie, d’Egypte, du Maroc et de Tunisie (pour deux d’entre eux). Parmi eux, quatre femmes dont une enceinte. Ils ont indiqué être partis de la plage de Zouara (Libye) jeudi à 06h00 heures locales, pour gagner l’Italie. Le capitaine de l’embarcation sinistrée serait Egyptien, selon les rescapés.
« Nous avons tous payé à nos passeurs en Libye entre 500 et 800 dollars », a déclaré à l’AFP Aboubakar, un Malien de 28 ans. « Nous étions très nombreux dans un bateau en très mauvais état, il s’est brusquement renversé et a coulé », a-t-il ajouté. (…)
Ce drame s’ajoute à une longue liste de tentatives d’émigration illicite vers l’Europe qui ont amené les autorités tunisiennes à durcir récemment leur lutte contre ce trafic. Pour l’exemple, début juin, une Tunisienne a été condamnée à 22 ans et 8 mois de prison ferme pour avoir escroqué 34 de ses compatriotes candidats à l’immmigration clandestine en Europe. La Tunisie est devenue, au même titre que le Maroc, un point de passage pour les clandestins africains tentant de rallier l’Europe par les côtes italiennes les plus proches du continent. Fait nouveau, l’agence tunisienne officielle TAP signalait vendredi pour la première fois un afflux de bateaux avec à bord des candidats à l’immigration clandestine, faisant état de deux autres tentatives d’immigration illicite vers l’Italie, impliquant 52 personnes au large de Zarzis et de l’île de Djerba (sud). Les autorités italiennes avaient mis en cause mercredi la Libye, soupçonnée d’être le point de départ de nombreuses embarcations acheminant des clandestins sur les côtes italiennes, en particulier les îles Lampedusa et Linosa, situées entre la Tunisie, la Sicile et Malte.
Source : http://al-hambra.org/