La parenté linguistique et génétique entre le Medu Neter et le Bamiléké (Medu Mba)
Les égyptiens anciens en appelant leur langue le Medu Neter voulant dire « langue des Dieux ou la langue, parole sacrée, et en la rendant éternelle à travers des hiéroglyphes ont été inspirés par le Créateur (le grand architecte du monde). Ils ont fait usage de leur don de prescience, en anticipant qu’à une époque lointaine, elle permettrait à leurs descendants perturbés et désorientés par les affres et avatars de l’histoire humaine de retrouver et de s’inspirer de leur grandeur. Le Medu Neter a survécu au fil des siècles, contrairement à toutes les autres langues humaines et a gardé et conservé son sens et ses racines profondes à travers la langue bamiléké, le « Medu MBa » (Medumba) qui est la langue mère de toutes les langues bamilékés. Nous notons que l’on retrouve là aussi la racine « Medu » qui signifie « les paroles » dans ces deux langues.
Le Medu Neter a survécu comme pour faire un pied de nez à l’histoire et témoigner de la grandeur et du génie du peuple originel de l’histoire de l’humanité : les africains. Il a survécu comme pour restituer ses legs à ses descendants, avec pour effet de permettre leur réhabilitation dans leur intégrité culturelle.
Les falsifications idéologiques diverses et variées des égyptologues occidentaux dénient à l’Afrique la maternité de l’Egypte ancienne, mais Medu Neter à travers l’argument linguistique palpable est une preuve incontestable de son origine africaine noire.
Cette contribution va tenter d’apporter les preuves linguistiques de son appartenance à l’Afrique à travers la langue bamiléké qui est une langue parlée à l’ouest du Cameroun, par un peuple appelé : les Bamilékés. Pour cela nous allons livrer la traduction française de quelques mots choisis par nos soins d’un livre « The Truth with Capital T. and The Divine Words have the shape of the beautiful knife »* écrit en anglais aux Etats Unis par un jeune chercheur bamiléké afin de prouver nos assertions.
Ce chercheur explique et prouve dans son livre que le Bamiléké (Medu MBa) a conservé de façon exceptionnelle toutes les racines du Medu Neter. Tous les mots clés expliquant le mode de pensée, d’organisation et la mythologie de l’Égypte ancienne se retrouve à l’identique en terme de phonétique et interprétatif dans la langue Bamiléké. De même l’auteur démontre les similitudes troublantes entre la langue hébraïque ancienne (ancien hébreu) et la langue bamiléké.
La langue égyptienne ancienne telle que nous la connaissons par les hiéroglyphes a été déchiffrée par un illustre chercheur français, Champollion Jean François. Ces hiéroglyphes ont été transcrits et translittérés d’après les conventions linguistiques des langues européennes occidentales (français et anglais) en utilisant l’alphabet romain de 26 lettres. Surtout, le déchiffrement et l’écriture ont été faits loin du contexte linguistique et culturel africain.
Les hiéroglyphes ont donc été translittérés et interprétés par les égyptologues occidentaux conformément à leur entendement et psychologie, en fonction de leur modèle culturel.
De ce fait, les sons gutturaux originels qui caractérisent les langues africaines ont été sacrifiés et ont disparu dans l’écriture actuelle. Les sons ont été modifiés, omis, la voyelle « e » qui n’existe pas dans la langue Medu Neter a été ajoutée par convention entre deux consonnes pour « faciliter » la lecture. En conséquence, l’interprétation et la signification des mots ont été gravement altérés et perdues parfois leur sens originel.
Par souci de clarté dans la démonstration qui va suivre, nous allons nous livrer à quelques rappels linguistiques.
En linguistique un mot peut revêtir plusieurs significations : la signification figurative, la signification littérale, la signification communautaire et le double entendre. Un même mot peut donc avoir plusieurs significations ou sens selon le contexte dans lequel on l’utilise.
La signification figurative d’un mot est le sens objectif, rationnel d’un mot. Cette signification simplifie le mot afin qui soit facilement compris, identifié, et traduit facilement d’une langue à l’autre, par tout un chacun, surtout par ceux ne faisant pas partie de la communauté linguistique à laquelle ce mot appartient.
La signification littérale d’un mot est le sens son par son de ce mot. Elle permet de voir à travers elle, le mode de pensée, la psychologie et la sagesse du peuple qui parle cette langue. Elle est plus riche en enseignements, elle est plus importante que la signification figurative qui évacue tout ce qui est « mode de pensée ». Elle confirme souvent la signification figurative.
La signification communautaire est le sens que les membres d’une communauté linguistique donnent à un mot. Il faut faire partie culturellement de cette communauté pour en comprendre le sens. Le double entendre est la caractéristique fondamentale du Medu Neter (l’égyptien ancien). En quelque sorte un mot a toujours plusieurs significations comme c’est le cas dans la langue bamiléké. Il a donc une signification sémantique, figurative, littérale et symbolique. Le double entendre et la signification littérale sont les approches les plus importantes dans l’interprétation des hiéroglyphes, langue africaine sacrée, car les égyptiens anciens parlaient en paraboles. Ils utilisaient des images et symboles pour s’exprimer, comme on le fait dans le Bamiléké et les autres langues africaines.
La translittération d’une langue donnée A vers la langue B est la retranscription dans la langue B des sons de la langue A qui n’existent pas dans cette langue B, ceci avec les sons proches ou décrétés proches, propres à cette langue B qui sert de point d’arrivée. Ainsi les langues africaines ont été translittérées dans leurs écritures et phonétiques à travers le prisme des langues européennes. La translittération à donc supprimer ou modifier les sons gutturaux qui existent dans les langues africaines et sont absents dans les langues occidentales.
Comme le Medu Neter, le Bamiléké (Medu MBa) a conservé la même structure consonantique. On trouve donc en Bamiléké la prédominance des sons et consonnes : K, M, N, T, P, H, dans les mots de cette langue comme dans les mots de l’égyptien ancien.
L’expression « Medu Neter » en Medu MBa, réécrit avec le son et syllabe gutturaux donne ceci : « Me’djoup », pour Medu ; et « N’ta’h » pour « Neter » qui signifie en Bamiléké : « Je dis la Sagesse ou les paroles de sagesse, les paroles du sage », donc les paroles du Dieu de la sagesse Ptah. On retrouve donc ici la même explication, fonction sémantique et symbolique de ce mot en Bamiléké.
Nous livrons ici, dans cette contribution, quelques mots choisis par nos soins, parmi tant d’autres (Cf. : le Livre) pour attester de la parenté génétique et linguistique des deux langues. Nous espérons que cette contribution permettra de lancer le débat sur la nécessité pour le peuple africain de se prendre en main, d’écrire et réécrire lui- même son histoire comme tous les autres peuples du monde et comme jadis leurs ancêtres par le biais du Medu Neter. Puis d’interroger leur culture et langue pour se découvrir, se révéler et en connaître son essence, ceci, dans le but de faire tomber définitivement les murs de l’aliénation culturelle et mentale dans laquelle le peuple noir se trouve empêtré depuis cinq siècles.
TA
Dans le livre » Illustrated Hieroglyphic Handbook » de Ruth and Stephane Rossini, p 216, le mot «TA» est défini littéralement comme la terre, « Ta » = terre.
En langue Bamiléké, le son « Ta » signifie le bout de terre, ou le centre d’une terre, d’un terrain, ou un bout de terre entouré d’eau.
TA’SHE
Dans le livre « Ancient Egypt » de Magaret Bunson, p 88, on trouve le mot « TA’SHE », il est défini littéralement comme signifiant : la terre des lacs.
« Ta’she » littéralement en Bamiléké, langue ancienne egyptienne signifie son par son « NTA’ » = bout de terre ou de terrain, « She » ou « Shi » signifie l’eau.
L’explication littérale mise ensemble « Ta’she, nta’nshi » veut dire un bout de terre avec de l’eau ou un bout de terre immergée d’eau. Ou de façon figurative « lands of lakes »
DJEHUTI
Dans le livre intitulé « Ancient Egypt » écrit par David P. Silverman, à la page 219, il nous parle du mot « Djehuti ».
Djehuti était le nom du Dieu de la connaissance, de l’écriture, et de la haute sagesse. Son autre nom est : THOT. PTAH ou N’ta’h est aussi son nom, de même que DJEHUTI .
Mais, à la lumière de la langue Bamiléké, nous pensons que, Djehuti est « plus » un adjectif qualificatif des qualités de Dieu, nous allons l’expliquer.
Ainsi donc, Thot ou Djehuti a inventé l’écriture, la littérature, et tout ce que l’on possède comme connaissance, sagesse, tout ce qui relève de l’invention et de la création. C’est donc le Dieu, le grand Dieu tout puissant de l’esprit de création.
La définition littérale son par son de l’adjectif qualificatif, du nom « Djehuti », dans la langue ancienne égyptienne qu’est le Bamiléké, est la suivante: Djehuti : Celui qui voit les choses au CINQUIEME (5) degré. Ou bien celui qui voit les choses à un échelon au dessus du commun.
La définition son par son dans la langue Bamiléké -Egyptienne -Hébraïque est la suivante :
Dj’e=Voir. Hu’=Les choses. Ti= le chiffre cinq, (5); ou bien Beaucoup. Ti=5, beaucoup, exceptionnel.
Le chiffre CINQ est intéressant dans cette qualification de Dieu. Ce n’est pas un hasard, et cela signifie voir au dessus du sens commun.
Nous savons que les quatre éléments, AIR, FEU, TERRE, EAU enseignés et répandus par les grecs étaient en fait une connaissance qu’ils avaient reçus de l’Egypte antique où ils étaient allés s’instruire dans l’école des mystères des anciens Egyptiens et qu’ils ont copiés. Ces quatre éléments AIR, FEU, TERRE, EAU, étaient des éléments à partir desquels Tout était crée.
Remarquez que, c’est QUATRE (4) éléments. Par conséquent, le chiffre CINQ (5) ici suggère qu’il y a un cinquième élément, au dessus des quatre éléments FEU, TERRE AIR, EAU.
Il y a un cinquième élément que seul Dieu peut voir, et que le commun des mortels ne peut voir. Un cinquième élément que seulement l’ultime sagesse peut voir…
DJEHUTI= Celui qui voit au CINQUIEME degré, à l’échelon au dessus du commun.
Ce cinquième degré était déjà connu par les Anciens Egyptiens. Il a été prêché et répandu par les grecs. Les Grecs l’appelaient LA QUINTESSENCE.
La définition littérale en Bamiléké -ancien égyptien fait apparaître les qualités exceptionnelles de DJEHUTI et surtout parle du cinquième élément avant les grecs ! Cela prouve que les grecs l’on copiée (la quintessence) chez nos ancêtres. De plus elle fait apparaître la fonction et la mission de Djehuti à travers son nom, ceci rappelle et atteste de l’importance que revêtait le nom d’une personne dans notre civilisation africaine antique de la vallée du Nil.
NUN
Dans le livre « Mammouth Book of eyewitness, ancient egypt » de Jones Levis, p 506, le mot « Nun » est défini littéralement comme Nun signifiant « l’eau noir du chaos », ou « l’eau noir provoquant le chaos, l’eau noir provoquant les malheurs ».
Le mot NUN ou NOUN en français, est le nom d’une rivière au Cameroun. La petite histoire autour du mot « Nun » est la suivante. Les anciens égyptiens étaient très « superstitieux ». Ils croyaient que l’eau qui avait une couleur noire pouvait provoquer la malchance ou des grands problèmes et troubles aux gens. Ainsi quand ils ont émigré au Cameroun vers le 8-9 e siècle, fuyant les invasions musulmanes qui les pourchassaient, ils se sont trouvés face à une rivière qui avait une eau de couleur noire. Cette teinte noire de cette eau, leur rappelait la croyance ou superstition qui prévalait en Egypte ancienne. Ils ont appelé alors cette rivière Nun ou Noun en français. Une partie du clan ou tribu a refusé de traverser la rivière, à cause de la superstition à propos du chaos, des malheurs ou problèmes que cela pourrait engendrer sur le peuple. Cette partie du clan est donc restée sur la terre en amont de la rivière, ne la traversant pas de ce fait. Cette partie du clan a été rattrapée par les musulmans et est devenue musulmane elle-même. C’est ce peuple qui est aujourd’hui appelé B AMUN = BAMOUN.
Leurs autres frères, membres du clan, ne voulant se faire rattraper par les musulmans ont traversé la rivière et ont trouvé refuge dans les montagnes volcaniques de l’ouest du Cameroun. Ils n’ont jamais été rattrapés par les musulmans, ce sont les BAMILEKES.
SEMORA
Dans le livre « Egypt, God, Myth and Religion » de Ghalin Lucia le mot « semora » est défini comme voulant dire : « le fils de Re, ou Ra »
Semora, son par son en bamiléké- ancien égyptien, « Se » ou « Ze » qui veut dire accoucher ou donner naissance, « Mo » qui veut dire enfant. Re ou RA signifiant Dieu. La traduction littérale de SEMORA ou ZEMORA nous donne : » né pour être l’enfant de Dieu, ou Né pour être comme le fils de Dieu.
RAMESIS, ou RAMOSE ou RAMSES en français- grec, dans le même ordre d’idée, RAMOSE ou RAMOZE, veut dire son par son en bamiléké : RA signifiant Dieu, Mo signifiant enfant, ZE signifiant accoucher ou donner naissance.
La traduction littérale de Ramesis ou Ramose ou Ramsès veut dire : l’enfant de Dieu est né, ou l’enfant Dieu est né. Cette explication est proche du nom de SEMORA. Mais cependant, elle est différente au niveau du mode de pensée. Si nous y pensons, les pharaons ou les rois de KEMET (Egypte antique) n’étaient pas Dieu. Ils étaient nés pour être comme l’enfant de Dieu. (Cf. : Horus, le nom d’Horus dans toutes les titulatures des pharaons). Tout comme le dit et l’atteste l’explication littérale du mot Semora ou Zemora.
MAAT
Maunlana Karenga, dans son livre « Selection from Husia, Sacred wisdom of Ancient Egypt », p 29, le mot Maat est expliqué comme : « …Maat était la fondation de l’ordre naturel et social. Son concept de base est ce qui est juste dans son essence, et vertueux dans sa nature (ce qui rend l’ordre social juste) dans la société humaine ». Dans ce même livre p 39, il y a une autre explication du mot Maat « …Ptah hotep a dit : « la Maat est magnifique, ces valeurs ont perduré et sont restées inchangées et inégalées depuis le temps de son créateur…ceux qui violent ses lois sont punis….Elle conduit à l’excellence morale… »
Pour résumer cette longue pensée à propos de « maat », la Maat est une série de lois et règles basée sur ce qui est juste et droit. Ces lois établissaient une série de comportements et de conduites qualifiée de juste, que les égyptiens anciens devraient suivre afin d’avoir l’ordre, la paix et l’abondance au sein de leur société.
Ainsi Maat signifie le meilleur comportement social.
La signification de « Maat » est restée la même en bamiléké, langue descendante des ancêtres ancien -égyptiens. Maat en bamiléké veut dire : comportement social, caractère d’un individu, état moral.
HEKA
Lucia Ghalin dans son livre « Egypt God Myths and Religion », p 32, le mot « heka » a pour signification figurative, heka = magie ou énergie divine.
Nous savons que dans le mot « heka », la lettre « e » a été ajouté par convention internationale de phonétique concernant les hiéroglyphes, afin de permettre de prononcer les « difficiles mots ancien égyptiens ».Nous savons aussi que dans ce que l’on appelle les langues « hamo-sémitiques », les consonnes sont prononcées comme des semi- consonnes et semi- voyelles. Ainsi « HEKA » peut être écrit « HKA ».
Ce mot a survécu dans la langue ancienne égyptienne bamiléké.
Le son « H » s’il est prononcé comme une semi-voyelle, semi- consonne peut devenir « Hu » ou « Hou ».
« Hou » veut dire en bamiléké : les choses, ou les plantes ou feuilles médicinales.
« Ka » veut dire la magie.
Ainsi signification littérale du mot keka, « Hka, Hou’ka’ » équivaut à : les herbes ou plantes magiques, ou les choses magiques ou les choses de la magie, ou les ingrédients magiques.
Ici encore la traduction littérale apporte plus d’informations que la signification figurative.
IMOTEP ou IMHOTEP
Imhotep est le nom d’un personnage illustre ancien égyptien. Il est décrit comme un grand scribe et surtout comme un grand architecte, bâtisseur des pyramides.
Il y a plusieurs noms similaires en bamiléké, tel que, Ytembe ou Itembe, Imga ou Yimga, Wepur I, etc. Tous ces noms portent en commun la racine du son « I ».
Le mot « Imhotep » défini littéralement en langue bamiléké – ancien égyptien est le suivant :
« I » : regarde, voit, il y a
« M » prononcer comme une semi consonne et semi voyelle, soit « Mo » : l’enfant, enfant
Le son de la voyelle « O » est une exclamation.
Le son, prononcé gutturalement de « T » veut dire la tête.
Le son de « P » prononcée comme une semi voyelle, veut dire : les gens, le peuple.
« Otep » : louange, qui veut dire : « O, notre tête » (par signifier le roi, le leader, le meilleur de nous, etc.…)
Donc Imhotep veut dire en Bamiléké : « O » voici un enfant qui est le meilleur, le leader du peuple, ou bien : il y a, regarde, loue un enfant qui est le meilleur, le premier.
Le double entendre et la signification de la communauté (sous entendu son clan d’origine) de « Imhotep » est la suivante : Il y a, voici, regardez un enfant (citoyen) qui accomplira les choses les plus louables pour Dieu.
Cette définition littérale en bamiléké s’inscrit totalement dans la description de la fonction et de l’œuvre d’IMHOTEP.
PER AA
David Siverman dans son livre intitulé « Ancient Egypt », p 187, le mot « Per aa » est le mot égyptien ancien désignant le Pharaon, ce mot est à l’origine du mot pharaon.
Pharaon est un mot grec issu d’une mauvaise prononciation du mot « per aa ». « Per aa » était le nom du palace, de la résidence du roi, et le roi était désigné par le même mot que son palais.
Ce mot est défini figurativement comme « la grande maison »
La signification littérale en bamiléké, son par son, est la suivante. « Per » =maison, pour le son « aa » on peut ajouter un « y » pour créer un son guttural. Ainsi « aa » devient « y’aa ».
« y’aa » veut dire : grand, immense, beaucoup. Toutes les explications littérales mises ensemble donnent : « Per y’aa », la grande maison, la maison qui est immense etc.
La signification littérale bamiléké renforce et atteste l’explication figurative de ce mot.
MOSES ou MOISE
Dans le livre de Ruth Antelme & Stéphane Rossini dont le titre est « Hieroglyphies Handbook », p. 9, le mot « moses » est défini littéralement comme, Moses ( Moise en français ) signifiant être né, ou donner naissance.
En Bamiléké, le mot « moses » signifie son par son, « Mo » enfant, « Se » ou « Ze » = donner naissance. L’autre double signification du mot « Se » ou « Ze » est : l’eau.
Le son « Se » ou « Ze » doit être prononcé avec un léger accent. « Se’ » = l’eau ou « shi’ » = l’eau.
La signification littérale mis ensemble avec le mot « moses, (moise) », dans la langue bamiléké- ancienne égyptienne, « mose »= un enfant né dans l’eau ou un enfant de l’eau.
La signification littérale correspond à l’histoire de Moise. Il aurait été trouvé dans une corbeille, flottant sur le Nil par la fille du pharaon. Ainsi l’enfant de l’eau, l’enfant né de l’eau, ou l’enfant trouvé dans l’eau est la signification figurative. La signification littérale bamiléké apporte plus d’informations.
Les sons « Moise » ou « Mose » sont les mêmes sons. On retrouve ces sons dans les noms de Ramose (Ramsès) et Thoutmosis. L’appellation de Ramsès et Thoutmosis est issue des mots transformés afin que celle ci soit accommodante pour les égyptologues modernes occidentaux. L’écriture la plus juste de ces noms, proche du son originel sont pour Ramsès : Ra’ Mo’ Ze ou Ra’ Mou’ Ze et pour Thoutmosis : Thu’thmo’ze ou Thot Mou’ Ze.
Si l’on lit le nom de Ramsès de bas en haut, nous serons plus proches de la prononciation originale de son nom. Cela donnera : Ze Mo Ra à la place de Ra’ Mo’Ze qui a constitué le nom de Ramsès.
Cette suggestion peut être trouvée dans le livre de Lucia Ghalin, p 75, ou elle dit : « …un des noms que le roi a pris à sa naissance, parmi les cinq autres noms était « Semora » qui signifie le fils de « Re. » Plusieurs livres sur l’Egypte ancienne ont mentionné Semora à la place de Ramose ou Ramsès. Mais Ramsès semble avoir emporté l’assentiment auditif des traducteurs occidentaux modernes grécisant.
ABRAHAM
Dans Genèse, livre de la Bible, chapitre 12 verset 10, le nom de Abraham est écrit Abram : « Ainsi Abram est descendu en Egypte….. ». Au chapitre 17, du même livre, verset 5 à 6, il est écrit que Dieu a changé aussi le nom d’ Abram. Il a changé le nom d’ Abram en « Abraham ». Dieu a dit dans le verset 5 à 6 : « … Désormais ton nom ne seras plus Abram (Père éminent) mais Abraham (Père de la multitude), car je ferais de toi le père d’une multitude de peuples. »
Ainsi le mot « Abraham » veut dire le père de la multitude.
La signification littérale de ce mot en langue Bamiléké ancien égyptien-hebreu est la suivante après avoir écrit le mot Abraham en phonétique gutturale : Nbr’Ha’m ou Br’ha’M.
Son par son, Nbr’ : le premier, ce qui est devant, Ha’m : le nombre 10, figurativement milliers, plusieurs, incomptable.
Mis ensemble, la signification littérale son par son donne ceci. « Abraham= Nbr’Ha’M » : Le premier des dix (10) ou le premier parmi plusieurs, ou le premier parmi les milliers, ou le premier parmi la multitude. La signification littérale en Bamiléké concorde avec la signification figurative.
AKHENATEN OU AKHENATON
Dans le livre « Ancient Egypt » de David Silverman, p 128, le mot « Akhenaton » désigne le nom du pharaon Amenhotep IV de la 18e dynastie qui régna de 1353-1336 Av.JC. Durant son règne Amenhotep IV ne reconnaît qu’un seul Dieu Egyptien, parmi le panthéon des Dieux égyptiens. Ce Dieu reconnu par lui est le Dieu Soleil, qui a pour nom « Aton ». Ainsi Amenhotep IV changea son nom en « Akhenaton » qui signifie « efficace ou réel pour Aton, ou bien, dédié au Dieu Soleil Aton »
Donc Akhenaton veut dire : efficace pour Aton ou efficace pour le soleil, ou efficace pour la lumière, ou dédié à la lumière.
La signification littérale en langue bamiléké – ancien égyptien est plus riche et informative.
Examinons là. Premièrement le son « Aton » est mal épelé par les experts égyptologues. Le son guttural (qui caractérise les langues africaines) de « A » dans « Akhe » est aussi mal translitéré. Donc le « Akhenaton » épelé correctement avec le son guttural est le suivant : « nkh’ na’m nte’u ».
Notons que « nkh » et « nte’u » ont plusieurs significations (double entendre, sémantique etc.) en bamiléké, mais nous allons choisir la meilleure, la plus appropriée.
« nkh » signifie brûler, briller, écraser, marcher sur, les pieds, les nouvelles, etc…
« Na’m » signifie le soleil,
« nte’u » signifie 6 heure, 6 heure le matin ou le soir, ou bien : faire le feu.
Mis en ensemble la signification littérale de « Akhenaton, nkh’na’m nte’u » veut dire : le soleil brûlant de 6 heure (6 H), ou le soleil brillant de 6 heure (6 H), ou les messages du soleil brillant de 6heure (6H).
Cette explication descriptive cadre et convient parfaitement au mythe des anciens égyptiens qui exprimaient leur admiration et vénération dans les textes des hiéroglyphes pour la beauté de l’ouest de Thèbes à l’heure du soleil couchant et à l’est de Thèbes pour le soleil levant de 6 H du matin.
La signification littérale en bamiléké fait revivre le mythe des anciens égyptiens.
On peut aussi observer une racine similaire dans le nom de la ville d’Athènes en Grèce dans le mot « Akhen Aten » et réaliser que « Aten comme Athen » est une mauvaise épellation du son guttural du nom du soleil, ceci donne : « nA’m nTe’u » pour Athènes.
OSIRIS
David Silverman dans son livre « Ancient Egypt », à la page 22, le mot « Osiris » est défini comme un ancien Dieu égyptien qui gouvernait la terre. Il a été assassiné par son frère Seth, il est retourné au paradis où il demeurait avant de venir diriger la terre. Au paradis il a entamé un cycle de réjuvénation comme les étoiles. Dans la mythologie de l’Egypte ancienne, les Dieux qui mourraient entraient dans un cycle de réjuvénation et étaient considérés comme des étoiles. Parce que les étoiles sont éternelles, vous pouvez les voir dans le ciel, elles meurent à la fin de la nuit, mais on les voit apparaître le jour suivant, elles renaissaient.
Dans le nom « Osiris » qui est un mon de prononciation grec, on observe la racine « saah ». La prononciation originale en langue Bamiléké -ancien égyptien est la suivante : « O Saa R»
O : exclamation pour louer Dieu,
Saa’ : étoile, « ris », le « R » dans le « ris » est le son prolongé du double « a » dans le son « saa ». La voyelle « i » est l’expression du verbe « voir ». « I » : voit, regarde, il y a.
Le « s » à la fin du mot Osiris a été ajouté, et n’a rien à faire là (« Osiris » est une appellation grecque).
Donc Osiris peut être écrit : « O’Saah I ». La signification littérale son par son de « O’ saah I » est : louange, il y a des étoiles ou O’ (louange) il y a le dieu- étoile, ou louer l’étoile qui est dieu.
On retrouve donc en Bamiléké l’autre nom d’Osiris qui était assimilé à l’étoile Orion appelé : SAA, ou SAAH par les égyptiens anciens.
SESHAT
Dans le livre de Magaret Bunson, « Dictionnary of Ancient Egypt », p 243, « Sheshat » est décrite comme la déesse de l’écriture, dépeinte avec des plumes.
La signification littérale son par son du mot « seshat » en langue Bamiléké- Ancien Egyptien nous donne ceci :
Se’ : faire glisser ou faire rouler, ou noir,
Sha’t : les lois, les principes, les règles, le papier. Le son « sha’t » a plusieurs double significations, pareil pour le son « Se’ ». On peut observer que les lois et les régulations sont liées à l’écriture (afin de les fixer pour tous) dans toutes les sociétés organisées, avancées, l’Egypte antique incluse. C’est par l’écriture que les lois et régulations existent pour tous.
Ainsi la signification littérale son par son en bamiléké, de « Se’Shat’ » : le papier avec les lois qui glissent ou enroulent ou enveloppent, ou le papyrus noir des lois qui enveloppent, ou les lois et les régulations qui enveloppent.
BAMILEKE
Les Bamilékés sont les frères du groupe des B Amoun qui ont décidé de traverser la rivière du « NUN », en dépit de leur connaissance du mythe de l’Egypte antique qui disait que « L’eau de couleur noire apporte le chaos, les malheurs, la malchance ». Plusieurs faits montrent qu’ils ont traversés cette rivière à l’eau noire malgré tout car ils ne voulaient pas être rattrapés par les musulmans.
Contrairement aux BAmoun, qui s’identifient au Dieu Amon, les Bamilékés s’identifient par leur origine, celle de la Haute Egypte antique.
La signification figurative des Bamilékés est la suivante : descendants des anciens égyptiens.
Le mot « Bamiléké » est une appellation moderne, pour faciliter la lecture dans les langues occidentales.
BA’ Mieh Lah Ke’ est la l’appellation la plus proche de prononciation originale gutturale.
La signification littérale du mot « Bamiléké » son par son est la suivante :
BA’ : Les, ceux de (pour designer l’origine géographique de quelqu’un)
Mieh : les frères
Lah : le pays, la région
Ke’ : Haut, le haut, ce qui est en haut d’un endroit, une région, d’une terre.
Haut en parlant d’un pays ou d’une région en Afrique, il s’agit de la Haute Egypte.
Rappelons que les égyptiens anciens n’appelaient pas leur pays « Egypte ».Ils appelaient leur pays, « Haut pays » et « Bas -pays » ou KEMET pour les égyptologues modernes.
Nous sommes fondés à penser à travers le Bamiléké que l’on peut dire que Khe’Mieh= KEMET. Cela impliquerait donc que KEMET veut dire : Les frères du Haut Pays, ou les frères de la région haute, renvoyant à la Haute Egypte. Le haut chez les égyptiens anciens était le bas (dans l’entendement actuel), et le bas désignait le haut. Le haut dans l’entendement des égyptiens anciens désignaient donc le Sud. On sait qu’ils ont toujours désignés le Sud comme le point cardinal originel de toute leur culture et source La signification actuelle de Kemet voulant dire : « le pays des noirs, ou le pays de ceux qui sont noirs, brûlés » est le double entendre.
KEMET signifiant « les frères du haut pays ou les frères de la Haute région, Haute Egypte, correspond mieux à l’esprit et au mode de pensée des anciens égyptiens. Rappelons qu’un mot égyptien ancien comme un mot africain possède plusieurs significations donc la graphie ou son « Khe » a plusieurs significations et interprétations selon le contexte.
Khe veut dire aussi en Bamiléké : brûlé, noircir, noir, etc., …
La Haute Egypte à l’époque était le lieu de tous les pouvoirs de KEMET.
Ainsi mis ensemble son par son, la signification littérale de Bamiléké veut dire : Les frères qui viennent du Haut- pays, de la Haute Egypte ( du sud de l’Egypte). .
Patricia Nguegang
Bibliographie
The Truth with Capital T and The Divine words have the shape of a Beautiful Knife, written and told by an ancient Egyptian
Auteur : Jean -Claude Crhi
©Les mots choisis sont issus de la traduction française du livre de Jean -Claude Crhi. Auteur : P. Mandjudja Nguegang Email : mandjudja@gmail.com